Un article intéressant est paru sur Radio-Canada que je vais améliorer pour être directement concerné. Un compatriote français et nouveau propriétaire du duplex (2 logements) a Montréal ou je réside en haut a décidé de m’expulser en pleine pandémie covid-19 pour de faux motifs et très probablement doubler le loyer. Il s’est vite adapté a son nouveau pays d’accueil et il triche pour m’indemniser en dessous du minimum légal au Québec (-2000$ au lieu de +4000$). Un vrai salopard rapiat qui m’a dégoûté et depuis je n’écoute plus l’actualité française.
Dans l’article 10 mesures sont préconisés dont je vais changer certaines en rouge.
- Diminuer fortement les évictions et reprise de logement abusives qui représentent environ 85% des cas actuels. Plusieurs futurs expulsés se mettent a chercher pour acheter un logement vu le prix élevé des loyers.
- Diminuer l’immigration tant qu’on n’a pas construit assez de logements.
- Augmenter la construction de logement sociaux et des condo abordables. (Solution a long terme 18 mois)
- Augmenter l’offre de maisons unifamiliales dans les régions et dans les centres urbains alors qu’Internet haute vitesse s’étend et que le télétravail est de plus en plus prisé.
- Mettre en place un système d’enchères ouvertes et publiques avec des paliers établis à l’avance d’offres bonifiées, question de laisser tomber les enchères à l’aveugle qui peuvent favoriser une surévaluation des propriétés.
- Imposer une taxe à la spéculation qui s’appliquerait sur les maisons principales et secondaires. Cette taxe sur le gain en capital pourrait s’appliquer si la propriété est vendue dans les cinq premières années de sa détention. Elle pourrait être réduite d’une année à la suivante, puis arriver à 0 % après cinq ans.
- Faire passer de 50 % à 100 % le gain en capital soumis à l’impôt sur la vente d’une propriété non principale.
- Imposer une taxe immobilière 30% pour les acheteurs qui ne sont pas des citoyens ou des résidents permanents du Canada. La taxe est de 15 % en ce moment dans le sud de l’Ontario. Contrôler les intermédiaires canadiens et éviter qu’ils servent de prête-nom / paravent.
- Limiter le financement à 65 % de la propriété au lieu de 80 %. Cela pourrait limiter l’utilisation comme collatéral de la propriété principale pour une autre propriété ou un investissement et viendrait réduire la flexibilité financière disponible.
- Taxer le gain en capital sur la vente d’une résidence principale.
MaJ : statistique immobilière 2021 pour Montréal